Mon portrait "Mariano ORTEGA"

IMG_7134Mariano Ortega est né à Albi en 1963. Dès l’âge de huit ans, il se passionne pour les revues cultes de l’époque .
Pif gadget et Rahan deviennent ses livres de chevet !
Au contact de ses héros préférés il acquiert le goût du dessin et reproduit sur des cahiers d’écolier les aventures de Pif.
Après des études normales, il intègre en 1977 une grande école de menuiserie d’où 3 ans après il obtient le CAP de menuisier ébéniste à sa sortie il fera plusieurs travaux en rapport avec sa vocation (le bois).
En suivant, il intégra des chantiers en tant que poseur de fenêtres, portes, escaliers, etc.
Par la suite, il se reconvertit dans la fabrication de camping-cars et caravane. Mais des ennuis récurrents de santé l’éloignent définitivement du monde du travail.
Il dessine pour oublier les heures de solitude et de souffrances physiques, il développe une impressionnante bédéthèque où s’entassent des albums divers (français, comics, héroïques, fantaisies, super héros).
Il reproduit des centaines de dessins qu’il réalise au format raisin et parcourt les villes historiques de la bande dessinée à la recherche d’une dédicace enthousiaste !
C’est, lors de ses salons, qu’il se lie d’amitié avec de nombreux auteurs auxquels il dévoile son violon d’ingre : la caricature et la reproduction !
Son désir intime est de vendre ses œuvres mais, également de trouver des éditeurs intéressés par ses talents d’encreur !

Quel est le travail d’un encreur dans la réalisation d’une B.D ?

IMG_7138L’encreur est chargé de repasser sur le dessin tout en peaufinant les formes.
Mariano travaille avec des pinceaux « petits gris » bien connus des scolaires et des plumes qu’il trempe dans de l’encre de chine.
Ce travail minutieux et captivant exige beaucoup de patience, tous les amis peintres de Mariano louent sa dextérité et son coup de crayon, c’est auprès d’eux qu’il se ressource pour poursuivre dans une voie où le côté relationnel est important !
Dans son atelier décoré de reproductions variées, il poursuit le rêve de tout créateur : être reconnu puis apprécié pour son talent !
Il attend un geste, un appel d’éditeurs, il est à leur disposition.
Ce défi est une nouvelle page qu’il souhaite écrire à l’aube de la cinquantaine, quand nous devenons nostalgiques et casaniers, Mariano veut ouvrir une fenêtre, respirer l’air du large, larguer les amarres et voguer sur les mers de la création artistique !

Texte: Georges CAMBON – http://www.edilivre.com/auteurs/georges-cambon-8540.html