Depuis plusieurs décennies, il y a un marronnier qui revient inlassablement, c’est l’idée de multivers.
Cette thématique est un sujet récurrent dans le monde du Comics, avec ses hauts et ses bas.

Chez DC Comics, elle était un élément catalyseur pour réduire un peu l’univers et le rendre plus cohérent comme avec « Crisis on Infinite Earths » en 1984 et 1985.
Un schéma qui a la même période a surgi chez Marvel avec « Marvel Super Heroes Secret Wars » pour des raisons bien plus ludiques que narratives.

Même si on retrouve ces mêmes idées plus anciennement avant, c’est principalement ces deux récits qui lancent pour un plus grand public le concept de multivers.

Un principe que reprendra astucieusement Marvel avec, pour presque repartir de zéro, un univers Ultimate, essentiellement de la relecture des héros existants, et un univers manga pour attirer un nouveau public.

Spider-man succombera à la tendance, le personnage ayant déjà eux plusieurs protagonistes pour porter son nom. Cela donnera lieu à plusieurs séries, mais aussi plusieurs films.

Pour participer à cette thématique, voici un dessin qui s’en inspire.

Nouvelle reproduction d’un Spider-Man dans une position très acrobatique par l’artiste italien Alberto Ponticelli.

On lui doit « Soldat Inconnu » chez Vertigo, mais aussi du super-héros chez Marvel et surtout DC.
J’ai pu le rencontrer et faire signer ce dessin au Comptoir du Rêve Comics, Toulouse lors d’une séance de dédicaces pour sa nouvelle parution chez Bliss éditions, « LÎle aux Orcs ».

Photonik est un nom chargé de nostalgie pour les lecteurs de années 80.
Paru initialement dans Mustang aux éditions LUG, c’était une revue surtout et avant tout de western, mais qui avait fait une place aux productions françaises pas franchement western comme Cosmos, Mikros ou comme nous allons en parler aujourd’hui Photonik.

Avec le duo Ciro Tota, essentiellement au dessin et Jean-Yves Mitton, essentiellement au scénario est un comics de super-héros pur jus.
L’adolescent new-yorkais Taddeus Tenterhook à la vie tout sauf simple est, un jour, transformé accidentellement en Photonik.

La série sera très bien reçue et passera ensuite dans la revue Spidey qui sera plus à propos vu la teneur super-héroïque de cette dernière.

Plus récemment, les éditions Black and White ont consacré plusieurs rééditions de grande qualité au personnage. Jusqu’à proposer une reprise par l’artiste Paul Renaud, auteur de comics reconnu.
Le comics est en cours de production.

Pour l’avoir rencontré récemment, j’ai repris une couverture qui servira pour le tome 1 de cette reprise.

En 1983, sortait un film d’animation de fantasy du réalisateur Ralph Bakshi comme œuvre originale à plusieurs titres.

Déjà, Ralph Bakshi est un réalisateur expérimenté dans l’animation, mais en mettant en place un technique spéciale qu’est la rotoscopie. Celle-ci consiste à d’abord filmer les scènes comme dans un film traditionnel pour décalquer, reproduire les acteurs en animation. Cela donne un aspect très fluide dans l’animation, plus naturel.
Cette technique était déjà en place sur son précédent film « Le Seigneur des Anneaux » avec un résultat surprenant et déroutant.

Ici, on part sur un univers original monté de toute pièces ce qui évite un certain décalage comme dans « Le Seigneur des Anneaux ». Il collaborera avec l’illustrateur Frank Frazetta, dessinateur et peintre de comics, pour l’affiche que je reprends ici et pour la patte graphique du film.

Pour le scénario, il s’appuiera aussi sur deux pointures du comics, Roy Thomas et Gerry Conway que l’on retrouve particulièrement à l’œuvre dans le monde de la fantasy (comme Conan le barbare).

Le long-métrage ne sera pas un grand succès commercial à sa sortie. Il restera tout de même dans la postérité du public encore aujourd’hui. Toujours plus que son film suivant « Cool World » qui n’aura ni l’un ni l’autre.

Après avoir consulté la sélection pour le festival de la BD de Naucelle, Aveyron, non loin de chez moi, j’ai noté la présence de Morgann Tanco.

Un auteur toulousain qui travaille, entre autres, depuis quelques albums déjà sur des adaptations de Marcel Pagnol comme « La gloire de mon père », « le château de ma mère », « lou castèu de ma maire », « le temps des secrets « ou encore « le temps des amours ». Une collection que suis avec attention.

Plutôt que reprendre une couverture, j’ai jeté mon dévolu sur un intérieur de l’album de musique « Overkill » de l’artiste Riot Pata Negra.

Je vous laisse avec cet intérieur.

Je parle souvent de la figure du Silver Surfer ou Surfeur d’Argent dans mes reproductions.
C’est un héros qui m’accompagne depuis la découverte des comics, mais aussi des œuvres de Jack Kirby.

Si aujourd’hui, c’est un personnage indépendant, au propre comme au figuré, grâce à des séries comme celle de John Buscema, il était, au départ, dépendant de Galactus, dont il était le messager, l’éclaireur, le héraut. Et le tout faisant partie de la série les Quatre Fantastiques, Fantastic Four.

C’est sa rébellion contre son maître après avoir retrouvé son humanité que j’ai repris à mon compte dans ce grand dessin. Un spectacle rapetissant nos quatre fantastiques, même si en conclusion, la solution viendra d’eux.

Un nouveau dessin pour un connaissance avec un Wolverine hurleur.

J’aime beaucoup la posture du héros, toutes griffes dehors, avec cette ombrage fort qui lui donne du contraste et de la profondeur.

On est dans l’idée du personnage par Byrne dans Days of Future Past, ou encore Old Man Logan.

Récemment, pour un ami, j’ai réalisé un dessin d’une cowgirl pour le remercier.

J’ai quelque peu changer mes habitudes en optant pour un papier pour aquarelle plus que les papiers canson que j’utilise majoritairement.

En plus de travailler sur un support différent, ce qui a un impact plus ou moins marqué sur ce qu’on souhaite réaliser, le but premier était surtout de privilégier la couleur au noir et blanc.

En novembre 2023, Panini Comics France éditait un omnibus de très bonne qualité.

Regroupant différentes mini-séries du scénariste Timothy Truman et du dessinateur Tomas Giorello, paru chez Dark Horse entre 2011 et 2015, elles adaptent le roman ainsi que trois nouvelles de l’écrivain Robert E. Howard, créateur de Conan le barbare.

Sans en dire plus sur l’intrigue, j’ai réellement apprécié parcourir ce beau pavé de plus de 600 pages.
Mon œil a adoré le travail méticuleux de Giorello, artiste argentin, que l’on a pu voir à l’œuvre sur du Green Lantern ou du Star Wars.

J’ai voulu faire une reproduction à grande échelle sur un mètre pour mettre en valeur le très beau travail de cet artiste.

On pourrait croire que c’est un marronnier, car j’aime beaucoup ces deux figures, celle du Surfeur d’Argent et de Galactus comme ici ou encore là.

Né de l’esprit fertile de Jack Kirby, ce presque duo est un des plus emblématiques et puissants de l’éditeur Marvel.
Si au final, tout ce beau monde finit par voir ses chemins se séparer et s’entrecroiser, la genèse est celle du puissant seigneur et de son esclave. Dont ce dernier finit par se révolter contre son maître dont l’appétit est planétaire.

Un dessin dans le pur style du noir et blanc avec peu de dégradés. Une dualité simple comme celle de nos deux protagonistes, qui se répondent tant dans leurs statuts de l’un par rapport à l’autre. Mais aussi sur leurs choix de design et de taille.
Les blancs sont, d’ailleurs, bien les blancs du papier.